June 26, 2007
The rectrice by interim of the UQAM, Mrs Danielle Laberge, having taken knowledge with consternation of the proposal for a boycott of the Israeli universities put of before by University and College Union (UCU) of the United Kingdom, disapproves such a proposal formally. “As several other universities which already reacted to the situation throughout the world, we disapprove the gesture of our colleagues of the United Kingdom and let us incite them to re-examine without delay a position which makes shame at the university institution”, to declare Mrs Laberge.
“Although the University is subjected to increasingly strong pressures in the context of an increasing universalization, and although the democratic debate asserted by University and College Union always has its place there, the choice to boycott the whole of the university institutions of a country goes clearly against the idea even of university”, to continue the rectrice by interim.
“Since its origins, the force of the university institution and what characterizes it among all the institutions, it is the paramount place which it grants to the development knowledge, their division and the engagement of opened intellectual debates, unceasingly seeking to release itself from the ideologies, the generally accepted ideas and the considerations of religious, ethnic or political nature. It is under these conditions which university autonomy and the critical spirit must be exerted”, Mrs Laberge concludes.
French Version:
Le 26 juin 2007
La rectrice par intérim de l'UQAM, madame Danielle Laberge, ayant pris connaissance avec consternation de la proposition de boycott des universités israéliennes mise de l'avant par la University and College Union (UCU) du Royaume-Uni, désapprouve formellement une telle proposition. « Comme plusieurs autres universités qui ont déjà réagi à la situation à travers le monde, nous désapprouvons le geste de nos collègues du Royaume-Uni et les incitons à revoir sans délai une position qui fait honte à l'institution universitaire », de déclarer madame Laberge.
Bien que l'Université soit soumise à des pressions de plus en plus fortes dans le contexte d'une mondialisation croissante, et bien que le débat démocratique revendiqué par la University and College Union y ait toujours sa place, le choix de boycotter l'ensemble des institutions universitaires d'un pays va clairement à l'encontre de l'idée même d'université », de poursuivre la rectrice par intérim.
Depuis ses origines, la force de l'institution universitaire et ce qui la caractérise parmi toutes les institutions, c'est la place primordiale qu'elle accorde au développement des connaissances, à leur partage et à l'engagement de débats intellectuels ouverts, cherchant sans cesse à se dégager des idéologies, des idées reçues et des considérations de nature religieuse, ethnique ou politique. C'est dans ces conditions que doivent s'exercer l'autonomie universitaire et l'esprit critique », conclut madame Laberge.